Arrêter de fumer, c’est difficile mais pas impossible. Le mois de novembre est spécialement dédié à ce combat. Les fumeurs connaissent très bien le niveau de difficulté au cours d’un sevrage. Comme toutes les addictions, il est presque improbable d’arrêter du jour au lendemain. Sans que l’on s’en rende compte, la cigarette est déjà dans les mains, prête à être consommée. Se défaire d’une mauvaise habitude nécessite un mental d’acier. Un accompagnement est toutefois toujours disponible via des forums d’aide et des organismes spécifiques.
Prendre conscience des risques liés aux tabagismes
Tout le monde connaît déjà les statistiques alarmantes liées au tabagisme. Pourtant, la dépendance tabagique ne cesse de prendre de l’ampleur. En France, on répertorie plus 75 000 décès annuel liés à cette addiction. Cette fumée toxique produit un effet anxiolytique et antidépressif. En une seule bouffée, un fumeur absorbe plus de 4 500 substances toxiques, potentiellement mortels. À part la nicotine, le monoxyde de carbone bloque la fixation de l’oxygène dans le sang. Les risques de cancer augmentent à chaque fois que les poumons se remplissent de goudron. Les maladies cardiovasculaires ne sont donc pas à écarter. Les répercussions ne s’arrêtent pas là puisque de graves pathologies peuvent apparaître tôt ou tard.
Relever le défi : « 30 jours sans fumer »
L’idée précurseure de ce programme vient des pays anglophones et plus précisément du Royaume-Uni. Initié il y a quelques années, l’homologue britannique a su montrer l’exemple. De nombreuses plateformes accompagnent les efforts réalisés au cours du mois, en temps réel. Des brochures d’informations, des exercices de relaxation, ainsi que des astuces pratiques sont prodigués aux internautes. Des pastilles et des patchs à la nicotine contribuent à favoriser l’abstinence. L’initiative devra être personnelle afin de faciliter le sevrage. Aujourd’hui, la presse et les différents médias ne cherchent plus à culpabiliser les fumeurs. Au contraire, en partenariat avec le ministère de la Santé, des actions sont menées pour encourager ces derniers dans leurs luttes.
S’unir contre l’adversité
Plusieurs organismes se sont déjà mobilisés pour aider les fumeurs à arrêter de fumer. Au-delà d’un challenge personnel, cette initiative prend une plus grande envergure. En effet, l’effort fourni n'est plus individuel, mais collectif. Des partenariats entre le Ministère et des associations sont établies afin de faciliter le processus de privation. Ce nouveau mode de vie n’est pas sans risque pour les patients puisque de symptômes liés au manque surgissent à tout moment. Le projet porte ses fruits, car depuis 2017, un million de fumeurs ont été reconvertis en seulement un an. La situation évolue enfin et la réelle implication des fumeurs est un facteur clé de succès.